Réalisé avec Galleria.
Vincent, après s’être formé à Paris chez le peintre montpelliérain Joseph-Marie Vien, gagne le convoité Grand Prix de Rome, ce qui lui permet de partir à l’Académie de France à Rome. Il y reste de 1771 à 1775 et rencontre Fragonard. Par son intermédiaire, il fait la connaissance du riche mécène Bergeret de Grancourt, dont il peint le remarquable Portrait (1774, Besançon) qu’il ramènera en France.
Issu d’une famille protestante, sa religion lui ouvre à Rome les cercles de des artistes du nord de l’Europe, souvent protestants. Il noue des liens notamment avec le sculpteur suédois Sergel ou le peintre danois Jens Juel : ces influences, ajoutées à celles des modèles classiques du XVII° siècle de l’Antiquité, ont un impact majeur dans sa formation.
Un premier cabinet graphique montre les innombrables dessins réalisés par l’artiste à cette période, dans des techniques variées. Vincent prend l’habitude de les annoter, signer et dater. Il dessine notamment ses captivantes et drolatiques caricatures de ses amis artistes, comme celle du peintre Lemonnier.