La salle à manger

Dans un esprit historiciste, une ambiance néo-XVIIe siècle règne dans la salle à manger. Le papier peint mural, produit par la manufacture Balin à Paris, imite les cuirs dits de Cordoue, dorés et repoussés. Un mobilier d’époque XVIIe siècle orne la salle: une armoire du Languedoc, des émaux de Limoges, une tapisserie de Bruxelles, un tableau de Pieter Wouwerman. En revanche, le cabinet en marqueterie d’os, les tableaux de Ferdinand Roybet dans le goût de Franz Hals ou les seaux à glace de l’orfèvre Froment Meurice sont datés du XIXe siècle et contribuent à une vision idéalisée de l’Ancien Régime. Les boiseries peintes en faux bois ont été conçues avec de nombreux détails pratiques : des tablettes dessertes, que l’on abaissait au moment des repas, sont dissimulées dans les lambris d’appui. Le service était facilité par un monte-plat, commodément logé derrière la petite porte, dans l’angle de la pièce. Il reliait autrefois la salle à manger à la cuisine située au rez-de-chaussée.