Peinture d'intérieurs

Au XVIIe siècle, les intérieurs de cabarets sont le lieu des plaisirs simples et parfois vulgaires. La cuisine, la pièce à vivre deviennent le lieu intime des gestes de la vie quotidienne. Noyées dans la pénombre des voûtes, les nefs des églises sont parfois le lieu d’étranges rites. Mélancoliquement lovée dans la douceur d’un harem, les odalisques de Delacroix semblent rêver à un ailleurs possible. Le lieu clos est davantage le reflet de l’âme du peintre que celui des personnages qui l’habitent.